Energie
Faire une proposition sur un thème en débat
4.3 - Quelle proposition souhaitez-vous faire sur le thème "Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?"

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Instruire le monde politique
PR
15/11/2022 - 11h43
Les élus politique doivent S'INSTRUIRENT car pas au niveau de l'enjeu, nous avons de brillants scientifiques pour cela ! La politique ne doit plus être une carrière professionnelle... mais un engagement... Baisse massive des rétributions financières aux élus de la nation ! Stop à la corruption, avec des peines exemplaires à mettre en place. Écouter / Apprendre / Agir... A partir de là nous sommes de bonnes bases pour avancer sur le sujet !!!
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Repartir des fondamentaux
CLEMENT
14/11/2022 - 19h33
Politiques, médias - et donc grand public - se focalisent sur éolien et photovoltaïque, qu'il ne faut pas renier, mais qui ne sont qu'une toute petite partie de la question. Focaliser là-dessus nous fait perdre du temps pour attaquer les vrais problèmes. Il faudrait que chacun ait conscience des faits basiques : - la France n'est pas le monde, et les généralités valables ici (en Allemagne par exemple) ne le sont pas ailleurs (en France par exemple). - les basiques, c'est où se situent les émissions de GES en France (et où se situent les puits de GES - ou plutôt leur diminution - en France ou par la France - les plastiques et nitrates que nous rejetons à l'océan par exemple) - une fois ceci connu, l'étape basique suivante est de connaître les diverses solutions accessibles dès maintenant (on peut toujours attendre une hypothétique solution de stockage de masse de l'électricité... le problème, c'est maintenant. Si on trouve la solution de stockage de masse de l'électricité, ce sera du bonus. Et la production d'électricité n'est pas le souci majeur - lire le SNBC par exemple) Ensuite, on procède avec méthode, et non par électoralisme pour flatter telle ou telle frange idéologique : - on regarde les avantages et les inconvénients de chaque solution (pour en revenir au stockage de l'électricité, les solutions actuelles sont néfastes pour l'environnement si on s'en sert massivement) - on trie par efficience économique et écologique (coût par kg d'eqCO2 par exemple) - on examine la faisabilité et on met en place les moyens pour régler les soucis éventuels (par exemple, l'isolation renforcée du bâti est un levier très efficace : mais il faut les professionnels et l'approvisionnement en matériaux pour faire massivement, sans compter les financements) Je conseille à chacun de lire attentivement le Schéma National Bas Carbone, et, même si la production d'électricité n'est pas le cœur du problème, les rapports du RTE (sans le biais de confirmation déformant des supposés "Verts").
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Hibou
07/12/2022 - 18h22
Cet échange de commentaires est au coeur de la problématique. Oui la priorité est de réduire nos émissions de GES plus particulièrement notre dépendance aux énergies fossiles (gaz et petrole) dans le transport, le tertiaire/résidentiel, l'industrie. Coté consommation les leviers sont nombreux: réduction des déplacements individuels au profit de solutions collectives (TER, bus EnR), des loisirs /vacances sans voiture, circuits courts pour l'alimentation, plafonnement des loyers dans les grandes métropoles, développement de crèches, de maisons de santé de proximité, isolation, ventilation et chauffage à faible émission GES dans le résidentiel/tertiaire, dans les batiments publics, préservation voire augmentation la surface de nos puits de carbone (forêts, prairies, zones humides) en particulier nos terres agricoles, stopper l'extension des ZAC en périphérie de nos villes....Corrolaire coté production: améliorer les rendements énergétiques de nos moyens de productions à faible émission GES (nucléaire, thermique), valoriser les pertes d'énergies (chaleur fatale), développer le solaire thermique, le bois énergie pour les réseaux de chaleur (résidentiel/tertiaire, industrie) en solution complète ou hybride en substitution aux énergies fossiles, utiliser les (grandes) surfaces bâties existantes à l'entrée de toutes nos villes pour capter l'énergie solaire sous forme thermique ou PV. Développer les solutions selon les ressources locales (bois, biogaz, petite hydraulique sur les réseaux d'adduction ou d'asainissement)
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Bichon
21/11/2022 - 15h28
Si on suit votre raisonnement, on regarde là où on émet des GES et c'est là qu'il faut agir, alors cette consultation sur le MIX énergétique est presque superflue et on a pas besoin de se poser la question du nucléaire puisqu'il n'émet pas de GES comme s'il n'avait aucun autre inconvénient. Or la question se pose puisque même RTE envisage 3 scénarios sur 6 sans nouvelle centrale nucléaire et montre que dans tous les cas il faut augmenter considérablement les énergies renouvelable type éolien et photovoltaïque, rappelons que le nucléaire n'est pas une énergie renouvelable que la France ne possède pas de réserve d'uranium exploitable, ces réserve étant à 31% en Australie, et 21% en Russie + Kazakhstan on ne peut donc pas parler d'indépendance énergétique de la France via le nucléaire. La SNBC nous indique que 47% des émissions de GES le sont dans le transport et l'industrie quand on sait que pour diminuer ces émissions on aura besoin d'électrifier les procédés dans ces deux domaines on voit bien que la manière dont on va produire cette électricité est fondamentale et devient d'une certaine manière le cœur du problème contrairement à ce que vous dites.
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Plus de moyens, plus d'égalité et de démocratie
Uppy
13/11/2022 - 22h30
Une grande réforme de l'imposition avec une véritable progressivité. Il me semble que dans les cas de grands besoins (guerre ...), c'est ce qui se fait. Avec des conséquences politiques, économiques et sociales nécessaires pour des changements à la hauteur des enjeux.
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investir massivement dans les ENR et cesser la gabegie des EPR échec industriel patent !
algolo
13/11/2022 - 15h09
Investir massivement dans les ENR. Le nucléaire est un gouffre financier et le sera de plus en plus et à long terme (déchets, démantèlement, cout de l'uranium...) alors que le cout des ENR ne cesse et ne cessera de baisser. Si on mettait autant de milliards dans les ENR que ce qui a été mis pour le nucléaire depuis les années 50, on aurait des solutions encore inconnues à ce jour depuis longtemps et l'intermittence aurait déjà été résolue !
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daniel_piquet@yahoo.fr
21/11/2022 - 13h56
Je suis tout a fait d accord : Concernant la production de l énergie électrique on part des postulats ; que l éolien est une production aléatoire et intermittente les PV production intermittente que le courant alternatif ne se stocke et pour éviter le black out il est nécessaire d avoir une production qui puisse répondre au pic de consommation. La France fait partie aujourd hui des meilleurs élèves de production électrique bas carbone et de coût. a chaque installation d'éoliennes on est obligé de greffer une production d'électricité pilotable , le plus souvent au gaz ce qui se traduit par une augmentation significative de rejet de CO2. Suivons les applications comme ecomixteco2 ou RTEco2. L industrie éolienne se dit compétitive supprimons donc les aides massives qui lui sont attribuées pour les reflécher vers les productions du futur et réinitialisons le programme Astrid Conservons et amplifions notre indépendance de production énergétique au meilleur coût par le redéveloppement en France de notre filiere nucléaire garant de nombreux emplois et de par le prix et la stabilité de sa production la réindustialisation de la France Bien sur la moindre consommation abaissent la production de CO2 passe par l'isolation des batiments La mobilité par la voiture électrique aujourd hui uniquement adapté aux déplacements cours et sous réserve qu'elles soient alimentées par de l'électricité décarbonée
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CLEMENT
14/11/2022 - 19h20
Vous vous basez sur des éléments erronés. Le programme nucléaire a couté moins cher (100 Md€) que les seuls engagements pour l'éolien mis en service avant 2018 (130 Md€, chiffres Cour des Comptes). Et il produit largement plus, de façon décarbonée. De plus, le programme nucléaire a été payé par EDF seul (à partir de ses recettes : les ventes d'électricité), tandis que le programme éolien est payé par le contribuable en bonne partie. Par ailleurs, vous semblez ignorer que éolien et photovoltaïque ne fournissent pas un service complet, contrairement au nucléaire : ils ne s'ajustent pas à la consommation. Or il est physiquement nécessaire que la puissance en production soit en permanence égale à la puissance soutirée en consommation : c'est une condition impérative pour avoir une tension stable et donc utilisable. Il faut donc compléter éolien et photovoltaïque (et leur coût) par autre chose : le stockage c'est inatteignable actuellement, et sans doute pas avant longtemps (avec les technologies actuelles, c'est désastreux écologiquement, et économiquement d'un coût exorbitant). Reste le doublage par un moyen de production sûr : au gaz comme en Allemagne ? A 400 g de CO2 par kWh ? D'autre part, vous tombez dans le piège de focaliser sur éolien et photovoltaïque, alors que ce ne sont pas les seules EnR électriques : la principale, c'est l'hydraulique - et c'est d'ailleurs la seule qui fait réellement économiser du CO2 en France, lisez attentivement le rapport du RTE, que certains "écologistes" ont déformé en "éolien et PV font économiser des tonnes de CO2 en France" - ce qui est faux... Et vous faites cette focalisation sur une petite part de notre consommation énergétique : l'électricité, ce n'est que 25% de notre énergie. Et si vous lisiez par exemple le SNBC, vous verriez que la question n'est pas de remplacer les 75% restant (des énergies fossiles) par l'électricité : c'est d'améliorer l'efficacité énergétique (= faire de la sobriété énergétique). Bref, vous regardez un petit arbre au lieu de regarder la forêt. Et c'est ce que font les "écologistes" politiques et idéologues depuis des décennies : focalisation sur leur haine du nucléaire et leur fanatisme pro-éolien et PV (en oubliant toutes les autres EnR, électriques ou non). Et qui font que la France ne réduit pas ses émissions de GES, au contraire... Nb : je ne suis pas contre éolien et photovoltaïque, mais ce n'est qu'une infime partie du problème (et qui en pose d'autres, de problèmes). Il faut apprendre à prendre du recul et arrêter croire qu'éolien et PV sont l'alpha et l'oméga !
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Transition et adaptation : débloquer immédiatement des dizaines de milliards
FMI
12/11/2022 - 22h25
En mettant fin à la retenue de 35% par les banques commerciales de la collecte et des encours des Livret A et autres LDDS (banques qui détiennent des montagnes de liquidités, afficheront en 2022 des résultats historiquement records, etc…), on peut débloquer et flécher, immédiatement, par un simple décret, plus de 170 milliards d’euros vers un fonds vert souverain, dédié aux investissements dans la transition et l’adaptation, plutôt que de continuer à aller chercher les milliards, chaque année, sur les marchés financiers (plus près de 10% du PIB, chaque année) à des coûts financiers élevés…
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Politique de rénovation thermique : clarifier, rendre lisible et unifier les objectifs des politiques publiques
FMI
12/11/2022 - 22h24
Les dispositifs (messages, aides, guichets de conseils, etc…) liés aux objectifs politiques affichés comme à ceux déjà actés mélangent trois choses différentes : la lutte contre les « passoires thermiques » selon le thermomètre normatif et très approximatif du DPE ; la lutte contre la « précarité énergétique », qui correspond à la baisse de l’énergie réellement consommée et des factures, ce que ne retrace pas nécessairement ou insuffisamment l’outil DPE ; la lutte contre le réchauffement climatique, là encore peu et mal ciblée par les DPE (les ratios CO2/m2 ne sont pas déterminants, à la défaveur des énergies qui ne sont pas fossiles !...). Ce qui nécessiterait de clarifier et unifier les cibles, et les approches méthodologiques comme législatives, entre « passoires thermiques » (les vraies autant que possible) pour cibler en priorité les passoires climatiques (énergies de chauffage fossiles : fioul et gaz), « précarité énergétique » (aides aux factures et à la rénovation pour les plus bas revenus), et réduction du CO2 (priorité à la fin des énergies de chauffage fossiles : fioul et gaz), plutôt qu’un manque de cohérence et un mélange des genres qui ne servent pas les objectifs (climatiques donc !). Dans la réalité (la simple lecture attentive de tous les éléments descriptifs renseignés et des calculs faits dans un DPE permet de s’en rendre compte), on peut très bien réduire ses factures (leds, adaptation du volume du chauffe-eau aux besoins réels, équipements domestiques classés A, réglage accessible et simplifié de la température du chauffe-eau, etc…) et son impact climatique effectif sans, pour autant, que cela change quoi que ce soit aux classes définies par le DPE (au mieux de façon extrêmement marginale), donc à la valeur économique, locative. Par ailleurs, le dispositif actuel interroge sur le fait de cibler tout mais seulement le parc locatif, laissant de côté les propriétaires-occupants qui comptent pourtant pour près de 60% du parc, ignorant la réalité de l’occupation et les contraintes du bail (durée, renouvellement, etc…)… La priorité, l’urgence, accélérée et massive, c’est la sortie du fioul et du gaz pour les énergies de chauffage, au lieu de viser tout le parc de logement (mais seulement les bailleurs) et peu importe l’énergie de chauffage (même peu carbonée), pour cibler au mieux et au plus tôt les vraies « passoires climatiques », au lieu d’imposer une politique générale au parc locatif (avec l’équivalent d’un « passe locatif » assis sur le seul ratio kWh/m2 estimé par le DPE) = y concentrer tous les moyens publics (aides financières, guichets France Renov’, formation des artisans, etc…) avec un calendrier ramassé sur quelques années, sans distinguer propriétaires-occupants et bailleurs (dans un marché locatif déjà très tendu et dont les tensions sont aggravées par le dispositif actuel « made in DPE »…), rendrait la politique plus efficace…
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Classification des logements par leur DPE : donner priorité au climatique plutôt qu’à l’énergétique, ou mixer les deux
FMI
12/11/2022 - 22h24
Les émissions de CO2 (ratio CO2/m2) sont mal et insuffisamment prises en compte dans la classification (« passoires thermiques ») puisqu’elles n’interviennent qu’en second rang après la classe énergétique (kWh/m2) qui détermine - seule - toutes les mesures du dispositif actuel. Or, le but est bien d’amener le maximum de logements à émettre le moins de CO2 possible : au lieu de cibler le climat, le dispositif actuel cible donc d’abord la précarité énergétique, de façon inexacte et déconnectée du réel, avec un outil DPE par ailleurs très largement théorique et normatif dans sa méthodologie. En mixant la classe climatique et la classe énergétique dans la classification faite au moyen des DPE, avec une grille à double-entrée, on permet une plus grande granularité (des marches moins hautes à franchir pour changer de classe, et donc la possibilité d’améliorer les ratios sans nécessairement faire de très gros travaux, qui sont soit inaccessibles financièrement, soit physiquement comme techniquement impossibles, soit les deux…), on atténue les effets de seuils (avec des impacts très élevés comme à la frontière des classes D et E à terme, ou E et F actuellement, etc…), et on cible précisément et activement les impacts climatiques, prioritaires. Ainsi, un logement E+B (kWh+CO2) n’aurait pas les mêmes impératifs calendaires de rénovation qu’un bien classé E+D à l’impact climatique bien plus mauvais. Pour ne prendre qu’un seul exemple, un logement chauffé au fioul classé D en énergie et D (ou E) en CO2 ne subira aucune contrainte (cf. interdictions locatives, blocage des loyers, opposabilité, etc…) alors qu’un logement chauffé à l’électricité classé E (ou F) en énergie et B (ou C) en CO2 se voit imposer des travaux, parfois physiquement irréalisables, sauf à subir une perte de valeur substantielle depuis la loi Climat et résilience d’août 2021 (par exemple, décote immédiate d’une classe E faute d’avoir aucune certitude sur l’impact des travaux, et donc, à long terme, sur la possibilité de pouvoir louer le bien, augmenter les loyers, etc…). On a ainsi, d’un côté, des « passoires thermiques » électriques qui n’ont qu’un faible impact sur le CO2, et, de l’autre, des logements chauffés au fioul ou au gaz, bien isolés, mais dont les émissions de CO2/m2 sont sensiblement plus élevées, qui ne subissent pas de restrictions, n’incitent donc pas à changer d’énergie de chauffage, pour en finir avec le fossile (par ailleurs importé, en $, raffiné, transporté, soumis aux aléas géopolitiques, etc…).
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Bichon
21/11/2022 - 15h45
Un mixage des 2 notions (perte calorique des bâtiments et émission CO2) me semble pertinent. J'ajouterai qu'il serait bien que les études DPE ne s'appuient pas uniquement sur des données de technique constructive du bâtis mais aussi sur des mesures thermographiques pour visualiser les ponts thermiques et des tests de perméabilité à l'air permettant de mettre en évidence les défaut d'étanchéité à l'ai des bâtiments. Enfin comment peut-on encore aujourd'hui autoriser la construction de bâtiments neufs avec un système de chauffage au gaz?
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DPE : à revoir et corriger largement et urgemment
FMI
12/11/2022 - 22h22
Comme outil de référence de la Loi climat et résilience, le diagnostic de performance énergétique (DPE) comporte de trop nombreux biais méthodologiques, souvent déterminants avec, comme conséquence, une classification (« passoires thermiques ») déconnectée du réel (les écarts des ratios kWh/m2 pouvant atteindre 20%, 30%, voire davantage,...), autant que de sérieuses difficultés, voire impossibilités physiques, pas seulement financières ou techniques, à réduire les émissions de CO2 au moyen de travaux : - toute la surface des parois (murs, toiture, sol) est prise en compte pour sommer les m2 alors que seuls les m2 habitables, au sens des lois Carrez et Boutin, sont retenus dans le calcul du ratio kWh/m2, entraînant des écarts de classification qui peuvent être très élevés, et déterminants (aux seuils de certaines classes) ; cette anomalie explique, en partie, le très mauvais classement des petits logements (cf. rapport ONRE du 22 juillet 2022 : 34% de classes F et G pour les moins de 30 m2 contre 17% pour tous les logements, soit un facteur 2…), notamment pour tous ceux, nombreux, situés aux derniers étages des immeubles de grandes villes. Il convient donc de rapporter le cumul des kWh annuels estimés soit à la surface au sol, soit (mieux) au volume puisque les outils de mesure permettent de tenir compte des hauteurs des pièces sans difficultés (et puisque qu’on chauffe des… volumes… et non pas des surfaces !...) - le DPE ignore complètement le fait qu’une partie des murs est isolée, dans la réalité, par des éléments mobiliers indissociables (placards, électroménager, évier, carrelage couvrant les parois, etc…) comme il ignore la classe énergétique des équipements de base (réfrigérateur, plaques de cuisson, etc…) eux aussi indissociables d’un logement. Ces éléments doivent être enregistrés dans les données entrées lors du diagnostic. - le DPE est circonscrit à, seulement, quatre postes énergétiques - chauffage, eau chaude sanitaire (ECS), refroidissement (climatisation) et ventilation (VMC, VMR, etc…) - : aucune entrée n’est prévue pour renseigner et prendre en compte la nature de l’éclairage (retenu de façon normative, comme l’ECS, selon la surface et un taux théorique d’occupation), ni les équipements électroménagers, avec, là encore, des effets de seuils qui peuvent être significatifs. Par exemple, remplacer tout l’éclairage par des leds n’a aucun impact sur le DPE, mais diminue bien sur la consommation électrique réelle (divisée par 7 à 10 sur ce poste). La saisie de la nature des éclairages doit être effectuée lors du diagnostic. - l’ECS est intégrée dans le DPE selon une simple norme d’occupation en fonction de la surface habitable (« L'énergie nécessaire pour chauffer l'eau est définie sur la base de la surface habitable et du taux d'occupation »), le volume de stockage de l’eau chauffée n’intervenant que de façon très marginale ; là encore, une autre explication aux très mauvais classements des petites surfaces puisque l’ECS y occupe une part très élevée, souvent prépondérante, dans l’énergie consommée (par exemple, la consommation d’un chauffe-eau de 100 litres sera intégrée de façon très proche dans 20 comme dans 25 m2, malgré 20% de surface - habitable… - en moins). Ainsi, la part essentielle de l’ECS dans les petits logements ne permet pas, bien souvent, de pouvoir envisager (techniquement, physiquement) sortir des classes énergétiques jugées défavorables (E à G) compte tenu de ce mode de calcul, même en réalisant par ailleurs tous les travaux d’isolation physiquement possibles (qui impacteront l’autre poste essentiel du chauffage). La prise en compte des données réelles, tant du volume d’eau chaude chauffée, en lui accordant toute la place qui lui revient dans la réalité (chauffer 65 litres n’est pas chauffer 100 litres !... ce que le DPE ne prend en compte qu’à la marge), comme de la classe énergétique et des caractéristiques du chauffe-eau corrigeraient ce biais. - l'énergie électrique, la moins émettrice de CO2, est comptée dans les DPE avec un coefficient de conversion d'énergie primaire en énergie finale de 2,3 qui ne reflète pas le mix énergétique électrique actuel qui détermine un coefficient de 2,1 : les logements à l’électricité, les moins préjudiciables au climat, subissent donc une « pénalité » de -9% sur leurs ratios... pour de seules raisons normatives… Le coefficient de conversion doit donc être ajusté chaque année, au fil de l’évolution du mix énergétique, et même être anticipé, en fonction des objectifs (à 5 ans par exemple) du mix électrique, s’agissant de biens immobiliers appréciés sur une longue période (l’acheteur d’un logement s’y projette à 5, 10, 20, 30 ans…).
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Isolation massive
Karine
12/11/2022 - 16h35
Il faut avant tout isoler les bâtiments. Mais pour que cela se fasse correctement, il faut des artisans formés : l'opération "isolation à 1 euro" a été une gabegie. De nombreuses entreprises qui n'avaient ni les compétences, ni le personnel, se sont engouffrées dans cette aubaine et les travaux ont été faits n'importe comment... Quel gaspillage d'argent public ! Tout commence donc par la formation des jeunes à ces métiers, avec une rémunération attractive à la clé. Il faut également certifier les entreprises sérieuses.
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transition
PETIT
12/11/2022 - 09h45
Le financement de la transition énergétique ne peut se faire qu'en arrêtant le gachis de l'industrie nucléaire pour réorienter tous les investissements vers le renouvelable. Il faut multiplier les installations de solaires sur toutes les surfaces disponibles sans prendre sur les surfaces agricoles ou forestières. Tous les toits d'usine, d'entrepôts , de supermarchés, de grands immeubles et de maisons particulières bien orientés doivent être rapidement couverts de panneaux solaires, de même que les friches industrielles non réhabilitables. Les sites nucléaires doivent être progressivement arrêtés et au fur et à mesure de leur arrêt être transformés en des champs d'éoliennes et de panneaux solaires et (ou) en centres de production d'hydrogène vert.
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