Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.2 - L'usage des bâtiments
Les orientations proposées sur l’usage des bâtiments, qui est l’un des quatre enjeux importants impactant les consommations d’énergie, s’inspirent des quatre scénarios développés par l’ADEME dans son étude Transition(s) 2050. Elles décrivent des évolutions générales de société sans nécessairement préciser comment elles se déclinent au niveau individuel ou territorial par exemple.
Que seriez-vous prêt à mettre en place individuellement et collectivement concernant l’usage des bâtiments (1 réponse au choix) ?
- Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
- Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
- Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
- Aucun effort particulier sur les usages, entraînant donc une poursuite de l’augmentation des besoins énergétiques. Dans ce scénario, aucun changement de pratique ne serait pris en compte, et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers poursuivrait sa hausse.

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Publié le 25/11/2022 - 07h26
sebastienmas
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Les bâtiments sont un des principaux postes d'émission.
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Publié le 24/11/2022 - 21h39
dtr
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
ce scénario est le plus réalisable
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Publié le 24/11/2022 - 17h04
Rikall
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Evident.
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Publié le 24/11/2022 - 15h28
Cloclo
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C - Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
Je trouve que les choix proposés sont exclusivement orientés sur la consommation et la sobriété. Cette proposition ne tient pas assez compte du problème principal qui est plus l'optimisation consommation/décarbonation des usages: on peut faire des économies substantielles en recourant à une énergie de chauffage non fossile et efficace (exemple: en remplaçant une chaudière fioul par une pompe à chaleur, on peut déjà diviser sa consommation d'énergie par au moins 3 et son émission de CO2 par 10!). Certes il est mieux de faire simultanément des travaux d'isolation mais la recherche de performance très élevée en rénovation me semble très (trop) couteuse. Mon expérience personnelle: après des travaux d'isolation importants (Isolation Thermique Extérieure comprise) et un changement de mode de chauffage (remplacement d'une chaudière gaz par une PAC air-eau), qui m'ont couté au total 30000€ (subventions déduites), j'ai divisé ma consommation énergétique par 4, mes émissions de CO2 par 11 et ma facture énergétique par 2,5. Ma température de consigne est toujours de 19,5 (plage de travail de la PAC: 19,5-20,0). Alors que le nouveau DPE est mixte "consommation d'énergie-émissions de CO2", on continue à parler trop de consommation d'énergie seulement et de sobriété: votre présentation des choix possibles le démontre très clairement et cela me choque. L'augmentation du prix des énergies va naturellement conduire à des efforts d'efficacité et de sobriété mais le recours à des solutions décarbonates doit être plus promus que vous ne le faites.
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Publié le 24/11/2022 - 11h31
Maud
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Bon ba déjà fallait voter pour les 1.2 m pour la rénovation thermique des bâtiments (mesure écologique ET de justice sociale, tout bénéf). Encore une occasion manquée. MAIS il n'est jamais trop tard, car chaque dixième de degré compte. Cela implique d'arrêter de pousser à la sur consommation des appareils électroniques et électro-ménagers...comme si c'était indispensable d'avoir son propre sèche-linge alors que le vent fait très bien l'affaire ! Favoriser le prêt, la location (économie de la fonctionnalité) et les habitats partagés (colocations, résidences).
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Publié le 23/11/2022 - 21h29
ACO
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
(Note: J'ai supposé que A, B, C et D correspondent aux scénarios S1, S2, S3 et S4, respectivement) Réponse B. Il y a 4 aspects dans cette question : 1. la construction de bâtiments, 2. la consommation d'énergie fossile par les bâtiments (via chauffage, chauffe-eau et/ou cuisine au gaz), 3. la consommation d'énergie électrique par les bâtiments (chauffage, chauffe-eau, cuisine, appareils électroménagers), 4. les appareils électroménagers eux-mêmes (qui consomment certes de l'électricité décarbonée, mais doivent être fabriqués/transportés/réparés/renouvelés et émettent indirectement des GES). L'aspect 2. est le plus facile à traiter, avec une des actions qui a le meilleur rapport (gain carbone)/(efforts individuels) : il faut rapidement isoler les bâtiments et remplacer le chauffage au gaz, les chauffe-eau au gaz, et les cuisines au gaz par de l'électrique, et, le cas échéant, inciter à la sobriété sur ces usages. Sur l'aspect 1. il est impératif de diminuer l'usage de ciment (et d'acier tel qu'il est fabriqué actuellement), dont la fabrication est fortement émissive, en occupant les logements vides, et en diminuant la taille des logements les plus grands, actuels ou nouvellement construits. Diminuer la taille des logements aura aussi un impact bénéfique sur la taille des villes et les dépenses en chauffage. Sur l'aspect 3., rien à faire tant que l'électricité reste abondante et décarbonée, mais si celle-ci venait à manquer, il faudrait implémenter de la sobriété usage par usage (demander aux gens de baisser leur chauffage et de mettre un pull, de décaler l'usage de leur four ou de leur lave-linge est acceptable, leur demander de couper le téléphone ou l'alarme incendie, moins). Sur l'aspect 4., il faut inciter à la sobriété, mais pas nécessairement par les coûts d'utilisation de l'électricité, plutôt au cas par cas par des restrictions au moment de l'achat/renouvellement. Je rejette donc les réponses C et D, incompatibles avec un monde limité à +2°C, et opte pour la B, sachant que la A me conviendrait dans l'hypothèse d'une pénurie d'électricité décarbonée (je pars du principe qu'on va forcément électrifier les usages actuels du gaz). Ma seule inquiétude concernant A et B serait qu'une incitation à la cohabitation se traduise par plus de troubles familiaux (violences conjugales, entraves supplémentaires aux divorces) et d'une augmentation des naissances (dans un monde sobre, plus on sera nombreux, plus on va devoir se restreindre sur les ressources) : c'est pour cela que je suis plus en faveur d'une diminution de la taille des logements que d'une diminution de leur nombre.
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Publié le 23/11/2022 - 18h37
beatrice5
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
RAS
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Publié le 23/11/2022 - 18h32
NPT62
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Je suis très favorable à des efforts importants qui sont réalisables et auxquels on finira par s'habituer en s'organisant. La douche n'est pas nécessaire tous les jours et il est possible de faire sa toilette quotidienne " au lavabo" avec très peu d'eau. Quant au chauffage il est possible de s'habiller plus chaudement pour vivre à 17°C.
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Publié le 23/11/2022 - 18h07
Bollée
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Je préconise que ce choix soit accompagné d'un dispositif fixant des normes indicatives de consommation d'énergie par individu afin que chacun puisse se situer par rapport à ces données. On pourrait imaginer des tarifs (fortement ) progressif en fonction des consommations individuelles avec des prix très bas pour des quantités d"énergie "vitales" et vraiment dissuasifs au-delà d'un niveau de consommation individuel "déconnant".
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Publié le 23/11/2022 - 12h50
nadege_marx@yahoo.fr
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
pour ma part mon chauffage entre 17 et 19 en journée et 16 dans la chambre. ce n'est qu'une question d'habitude. mettre un pull en hiver..est-ce vraiment si difficile? avoir des grosses couettes en plumes, c'est en plus d'un confort immense
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