Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 10/11/2022 - 19h09
sf
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
réduction des importations + reindustrialisation de la France + beaucoup plus de feroutage et moins de camions sur les routes.
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Publié le 10/11/2022 - 18h15
Rutil
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Une trajectoire industrielle intéressante serait de réduire nos importations et le fret inter-régional, sans nécessairement de baisse de l'activité industrielle globale, sauf si elle est due à des modèles de consommation plus sobres (ce qui serait souhaitable). Il semble difficile de réduire simultanément notre commerce extérieur et notre activité industrielle nationale, et produire sur notre sol est gage d'une meilleure qualité environnementale par rapport à l'immense majorité des importations. Il est essentiel de lier la réindustrialisation à l'organisation de notre territoire, avec des usines suffisamment proches des bassins d'habitation et des sites de consommation, afin de limiter les besoins de fret. Cela peut aller de pair avec une manufacture plus proche du consommateur, très axée sur la réparation, la réutilisation et le recyclage, modulaire et "low-tech" si mieux est inutile.
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Publié le 10/11/2022 - 17h45
acrepeau
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
une baisse drastique de nos consommations ET une réindustrialisation pour combler les besoins en local
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Publié le 10/11/2022 - 17h37
PETIT
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Il faut une réorientation du fret vers le ferroutage et interdire le transport de fret par avion
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Publié le 10/11/2022 - 17h30
PM
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Comment est il possible de proposer 3 choix potentiels avec : aucune usine avec ou sans consommation donc avec ou sans transports et beaucoup d'usines. Devons nous comprendre que le sujet n'est abordé qu'à travers le prisme de l'économie et de l'énergie sans aucune prise en considération des modes de vies et du social. Le localisme est une très bonne solution mais uniquement lorsqu'il est établi de manière macro au niveau d'un pays ou de l'europe. Nous le constatons en France avec la concurrence stérile qui s'est établie entre les régions, gaspillant au passage des tonnes de subventions. Les usines chez nous, oui mais pour notre marché et en cohérence avec le sourcing des matières premières, en évitant les allers / retours incroyables que font certains produits anodins sur la planète pour différentes étapes de production. Des produits durables sans obsolescence programmée et surtout des délais longs. Nous sommes des dictateurs du délai court qui est générateur de camions vides obligés. Donc usines oui en cohérence avec Marché et Matières premières, produits durables et délais courts prohibés.
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Publié le 10/11/2022 - 15h46
alass
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Un mix de la réponse A et B avec une sobriété dans les modèles de consommation accompagnée d'une relocalisation en France de manière à pouvoir assurer un suivi et un contrôle de nos dépenses carbone avec une meilleure traçabilité.
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Publié le 10/11/2022 - 13h15
o.tarnus@free.fr
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Nous devrions rapatrier un maximum des émissions liées à notre consommation depuis l'étranger, et ainsi en reprendre le contrôle. Cela implique plus de bien produits en France ou plus largement en Europe et donc un recouvrement de souveraineté sur la manière dont ces biens sont produits.
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Publié le 10/11/2022 - 12h46
Matthieu_P
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Un mélange des propositions : - A, s'agissant de la sobriété absolument nécessaire dans notre manière de consommer, avec un accroissement vertigineux de notre déficit commercial et de nos importations, qui peuvent laisser croire que notre pays est plus vertueux qu'il ne l'est vraiment, si l'on confond ses émissions territoriales, en baisse régulière depuis des années, et son empreinte carbone, dont la diminution est bien trop modeste... car nous consommons aujourd'hui beaucoup, à bas prix, depuis des pays exportateurs n'ayant pas les mêmes normes environnementales et sociales. Par ailleurs, le fret national doit être réduit, tant en distance en favorisant les circuits courts, qu'en termes d'émissions de GES, en augmentant la part du fret ferroviaire ; - B, concernant une nécessaire relocalisation d'un certain nombre d'industries sur le territoire national, car il est absolument primordial de retrouver certains degrés de souveraineté dans des biens de première nécessité, dont nous ne pouvons présager une disponibilité automatique à l'avenir, et qu'il n'est pas sérieux de continuer à faire reposer nos besoins quotidiens sur des importations à l'heure où les flux internationaux vont décroître par la force des choses. Cela s'accompagnera d'emplois supplémentaires, de coûts plus importants en termes de pouvoir d'achat, qui devront être contrebalancés par des achats plus longues durées, de meilleure qualité, avec une offre de réparation et de seconde vie en forte augmentation. Et cela nécessitera la mise en œuvre de barrières douanières et taxes afin d'obliger les importations résiduelles éventuelles à se conformer aux mêmes cahiers des charges environnementaux et sociaux que pour une production sur le territoire national. - le tout accompagné d'une décarbonation majeure de tous les secteurs, en priorisant les industries les plus émettrices en GES (métallurgie, cimenteries, chimie organique...), et en disposant d'une électricité fiable, pilotable et décarbonée, reposant à la fois sur une augmentation significative des productions d'ENR dans les prochaines années, et du nucléaire de 3ème/4ème génération à partir de 2035.
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Publié le 10/11/2022 - 12h12
Edgard de Pessac
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Il faut cesser d’importer des produits qui proviennent d’usines de pays dont l’énergie électrique sont d’origine de centrales aux charbons, car le bilan carbone est néfaste et à cela s’ajoute le bilan carbone du transport. Ce commerce à bas coût, dû à une main d’œuvre peu payée et sans protection sociale favorise énormément le réchauffement climatique. Une taxe carbone de fabrication devrait être envisagée à l’importation en amont du consommateur par l’union Européenne.
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Publié le 10/11/2022 - 11h14
robert.terrier@gmail.com
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Encore une fois, pas d'autre possibilité si on veux une planète habitable!
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