Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.2 - Le développement de l’éolien terrestre (1ère question)
En 2021, la France disposait de près de 19 GW d’éolien terrestre, qui assurent 7% de notre production d’électricité. Dans les différents scénarios de l’étude « Futurs énergétiques 2050 » de RTE, la France disposerait de 43 à 74 GW d’éolien terrestre en 2050.
Pour atteindre de tels objectifs, quels sont, selon vous, les deux principaux enjeux à prendre en compte dans le développement d'un projet éolien (2 réponses au choix) ?
- Sa visibilité et son impact paysager
- Son impact sur la biodiversité
- Son impact sonore
- Son impact financier local (pour la collectivité ou les riverains)
- Son impact financier national afin de conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs
- La participation des collectivités locales ou des citoyens à la gouvernance du projet
- La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets
- Autre proposition

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Publié le 18/12/2022 - 13h03
Hélène FISCHER-BARONNIER
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F - La participation des collectivités locales ou des citoyens à la gouvernance du projet
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G - La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets
Il est difficile de se limiter à deux réponses car tous les paramètres doivent être pris en compte dans ces projets qui relèvent du cas par cas et doivent être co-construits avec toutes les parties prenantes en tenant compte les spécificités des territoires concernés.
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Publié le 17/12/2022 - 18h06
lila807
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B- Son impact sur la biodiversité
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F - La participation des collectivités locales ou des citoyens à la gouvernance du projet
L'objectif d'une réorganisation de la production et de l'usage nationaux de l'énergie est d’en réduire voire d'en éliminer totalement l'impact sur l'environnement sur la planète. Il est donc primordial d'en étudier de manière approfondie l'impact sur la biodiversité : dangerosité de la rotation des palmes sur les animaux volants, impacts des nuisances sonores sur la faune et la flore. Si le bilan est négatif ou s'il n'est pas possible d’améliorer considérablement ces impacts sur la biodiversité, il est alors indispensable de cesser de considérer l'énergie éolienne comme ayant un futur viable dans les énergies renouvelables. Dans le cas contraire, alors la participation des collectivités locales ET des citoyens est indispensable pour la gouvernance du projet de la conception à la maintenance des champs d'éoliennes et leur fin de vie? Ils doivent participer aux choix des emplacements, à l'étude des couts de construction, d'entretien et de destruction et à la régulation des tarifs pour les usagers
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Publié le 17/12/2022 - 16h01
Janu
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F - La participation des collectivités locales ou des citoyens à la gouvernance du projet
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G - La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets
L'éolien terrestre est certainement le moyen de production le plus sujet à controverse, car son rendement effectif reste très faible et la production aléatoire. Les situations récentes en régime d'anticyclône début décembre le montrent, quand l'éolien ne fournit que 5 à 10% de sa puissance installée. L'éolien en particulier terrestre doit être associé à des moyens de stockage (STEP, H2, ...). Il permet cependant d'économiser les capacités de l'hydraulique et à une moindre mesure du gaz lorsque le vent souffle. Son dimensionnement doit donc être étudié très précisément, et l'éolien terrestre ne doit pas être développé de manière anarchique ou incontrôlé comme cela semble être le cas actuellement.
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Publié le 17/12/2022 - 15h46
domino
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B- Son impact sur la biodiversité
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C - Son impact sonore
Avant tout je tiens à dire qu'il est particulièrement difficile d'accéder jusqu'à cette étape de cette consultation et je doute que ceux qui veulent donner leur avis aient autant de persévérance pour y parvenir.Ensuite ,il est particulièrement scandaleux de limiter à 2 réponses les propositions faites à ceux qui participent. En effet s'agissant de l'éolien terrestre, cette consultation intervient après la clôture du débat parlementaire sur le projet de loi d'accélération des ENR,débat qui a donné lieu à la délivrance d'un chèque en blanc aux promoteurs éoliens au motif fallacieux que la production d'électricité allait résoudre tous nos problèmes de sortie des énergies fossiles. Ceux qui sont de bonne foi savent bien l'impact désastreux sur la biodiversité,notamment les rapaces ,les oiseaux migrateurs et les chiroptères de ces éoliennes ;la LPO et de nombreux naturalistes alertent sur la nécessité de ne pas opposer énergie et biodiversité et l'obligation de respecter nos engagements européens Berne 1982,Bonn 1983,Florence 2000 transcrits dans le code de l'environnement. Les promoteurs éoliens doivent donc se soumettre pour tout projet à la procédure prévue à l'article L.411-2 visant à préserver les espèces protégées. Et il devrait être impossible pour ces promoteurs d'y échapper en invoquant une quelconque raison d'intérêt public majeur pour une production d'énergie aussi insignifiante (moins de 2% de l'énergie nationale primaire consommée en 2020,en 2021 et idem pour 2022) compte tenu des dommages irréversibles causés à l'avifaune et aux chiroptères. Par ailleurs les distances entre les éoliennes et les habitations étant notoirement insuffisantes surtout depuis que les éoliennes dépassent les 200 mètres de hauteur,il est impératif de prendre des mesures adaptées pour tenter de limiter les nuisances insupportables que subissent les riverains de ces éoliennes.En premier lieu il faut imposer une distance égale à au moins 10 fois la hauteur de ces aérogénérateurs pales comprises.Par ailleurs il faut obliger les promoteurs à soumettre leurs études acoustiques à la norme NFS 31010,ce dont ils s'exonèrent systématiquement avec pour résultat des troubles avérés pour la santé des riverains et des pics de bruit inacceptables. J'ajoute qu'il faut obligatoirement soumettre à évaluation environnementale tout projet éolien nouveau et a fortiori tout projet de repowering qui génèrera une augmentation exponentielle des bruits subis par les riverains jusqu'à 2 kilomètres . Enfin il existe aujourd'hui une défiance légitime de la part de la population et des services de l'Etat en charge de l'instruction des dossiers à l'égard des études fournies par des bureaux travaillant pour les promoteurs éoliens,études systématiquement conformes aux vues du promoteur. Il s'impose désormais que ces officines peu crédibles soient soumises à un agrément qualité de la part de l'Etat (norme COFRAC NFX 50-091). Il faut enfin rappeler que la concentration d'éoliennes conduit à un cumul des nuisances phoniques et qu'on est alors très éloignés des règles prévues par le code de la santé publique (Art.R.1336-5 à R.1336-7 ) en matière de troubles de voisinage. Ajoutons que cette concentration d'éoliennes est le produit de la complaisance de l'Etat à l'égard de promoteurs peu sourcilleux et mus seulement par la notion de profit sans se soucier des dégâts causés.Le plus souvent, cette saturation s'effectue au mépris des élus locaux farouchement opposés ou encore bernés par des promesses illusoires de manne financière qui s'avèrent rapidement de pures tromperies. Ces deux problèmes majeurs, la biodiversité et le bruit, devraient conduire à réorienter radicalement notre politique énergétique en bannissant l'éolien terrestre qui de toute façon ne sera jamais une énergie propre dans notre trajectoire de sortie des énergies fossiles puisque cette énergie intermittente est obligatoirement couplée avec une centrale au gaz ou au charbon laquelle est génératrice d'une quantité importante de CO2.
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Publié le 17/12/2022 - 14h58
RYB
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D - Son impact financier local (pour la collectivité ou les riverains)
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F - La participation des collectivités locales ou des citoyens à la gouvernance du projet
La solidarité et la mise en responsabilité des acteurs locaux sont indispensables, leur contribution doit être valorisée à tous les stades des projets : étude, réalisation, exploitation et maintenance. Il est essentiel par ailleurs de leur fournir des emplois.
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Publié le 17/12/2022 - 12h19
FAEV-MAB
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B- Son impact sur la biodiversité
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C - Son impact sonore
déjà il est inconcevable que le choix soit limité à 2 et donc ne revêt pas l'entièreté des réponses que nous pourrions avoir. Par exemple les impacts doivent être étudiés selon des normes tenant compte des phénomènes physiques et non pour faciliter l'implantation des éoliennes en escamotant les émergences (Voir ECHAUFFOUR) et en essayant de justifier l'injustifiable. Il n'est pas question de la distance aux habitations, et contrairement aux dires de Madame Panier Runacher les machines sont plus puissantes et plus bruyantes (c'est le rapport Bruit/puissance) qui diminue et non le bruit global. Les rotors étant de plus en plus en plus grands, ils détruisent de plus en plus de biodiversité du fait de l'augmentation de la surface balayée, et la source sonore n'est pas comme simulée située uniquement au niveau du rotor. Le positionnement des sources est multiple et la source principale de bruit est située en bout de pale et donc rotative. Compter la distance aux habitations à partir du pied du mât est une aberration et donc ne représente la réalité. D’autre part les simulations plaçant une source unique au niveau du rotor ne sont pas représentatives non plus de la réalité. Toutes ces imprécisions ne sont pas répercutées au niveau des incertitudes et donc escamotent les émergences. Les méthodologies doivent être remises a plat pour que les études d’impact soient représentatives de la réalité. Ecrire dans la loi la distance minimale habitations doit être de 500m est une aberration car elle ne tient pas compte de l’évolution vers le gigantisme des machines (effet attendu pour contourner la loi et aller chercher le vent en altitude compte de la loi d’évolution des vitesses en fonction de l’altitude. Cette distance minimale ne tient pas compte de la topographie des territoires. Une étude vertueuse devrait comprendre une simulation prenant en compte correctement les sources (plusieurs sources), la topographie des sols et déduire une distance minimale en respectant le code de la santé publique. Pourquoi avoir un code de la santé publique si celui-ci ne s’applique qu’en ville et pas pour les éoliennes en ruralité ? Cette situation conduit bien à un clivage des sociétés et à la détestation des ruraux pour les citadins. Le projet entraîne une régression environnementale, contraire au principe de non régression ( article L 110-1 du code de l'environnement ) Le projet est contraire aux articles 1 et 2 de la charte de l'environnement et à l'article 47 de la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne L'augmentation de 10 dB de l'émergence tolérée, va tripler le volume sonore et va mettre les riverains d'éoliennes dans une situation de nuisance acoustique pire que les autres installations industrielles très bruyantes La méthodologie utilisée pour la contribution des parcs voisins à un nouveau parc est incohérente ( on peut le démontrer) et favorise l’agglomération des parcs en un endroit donné. Donc qui dit implantation d’un parc dans une zone assure qu’il y aura foisonnement d’une multitudes de parcs en son voisinage par dilution du bruit, dans le bruit pris en référence en constante augmentation. Le calcul des contributions et des émergences doit se faire en prenant comme bruit de référence l’état initial avant toute existence de parc. Evidemment aucun promoteur n’en veut car trop limitatif pour eux et pourtant cette méthode serait respectueuse pour les riverains. La procédure est illégale, les services du ministère ayant mal décompté le délai de l'article L 123-19-1 du code de l'environnement ( délai de 21 jours à compter de la mise à disposition par voie électronique le 9 décembre : expiration le 30 décembre et pas le 29 décembre ). De même il faut 4 jours entre la fin de la consultation et la publication de l'arrêté : or, même avec la date du 29 décembre on aboutit au 3 janvier, donc postérieurement à la date d'effet de l'arrêté donnée pour le 2 janvier. Des mesures acoustiques doivent être effectuées par des organismes indépendants et qualifiés dès la mise en service d’un parc. Les méthodologies doivent rendre compte des phénomènes physiques et non sur des méthodes de moyennes qui comme leur nom l’indique ne représentent que des moyennes et non la réalité. Une étude rigoureuse nécessite la mise en place de métrologies rendant compte de la réalité et permettant d’évaluer les incertitudes qui doivent se traduire dans les risques de dépassements des critères et la nécessité d’éloignement des éoliennes des habitations. L’étude du taux de retour énergétique des éoliennes avec prise en compte du stockage n’est pas viable économiquement et pour cette raison cette techno ne peut être envisagée comme solution valide à la production intensive électrique, sachant que le problème de stockage n’est pas résolu. L’ensemble des évènements récents confirment la fragilité de cette techno du fait de son intermittence et de sa dépendance au gaz en général. De part son aveuglement et son suivisme à la doctrine Allemande, l’Europe dans sa lutte contre la production de CO2 en est réduite à rallumer ses centrales au pire polluant le lignite (cherchez l’erreur). On peut se demander si cet aveuglement n’est pas sous tendu par d’autres luttes intestines entre puissances européennes, comme affaiblir la France possédant alors une réelle avance dans le domaine énergétique. Ce n’est pas aux ruraux de subir l’imprévoyance et l’incompétences de nos politiques, ils n’ont pas à être punis ce comportement inconséquent. Il n’est pas égalitaire de polluer l’environnement rural, visuellement, acoustiquement, avec des vibrations (propagation des infrasons toujours négligée).
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Publié le 17/12/2022 - 12h17
HELICES-HELAS
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A - Sa visibilité et son impact paysager
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B- Son impact sur la biodiversité
H Il est illégal de nous demander de choisir 2 principaux enjeux parmi ceux énoncés. En effet, les enjeux principaux d'un projet éolien sont définis à l'article L 511-1 du code de l'environnement, et dans votre liste doivent être considérés comme tels "la visibilité et l'impact paysager", "l'impact sur la biodiversité" et "l'impacts sonore". Mais sont absents tous les autres intérêts protégés.. De même ce questionnaire est biaisé en mettant en concurrence les enjeux pour les intérêts protégés avec la concertation, qui est un principe cardinal du code de l'environnement, de la charte de l'environnement et de la convention d'AARHUS. Le problème est que la concertation selon le gouvernement, consiste à présenter un projet à la discussion, puis de l'imposer sans tenir aucun compte de l'avis du public notamment s'il l'estime injustifié. Quant aux impacts financiers, il faudrait qu'une commission d'enquête parlementaire s'intéresse aux circuits financiers de l'éolien Il est vain de vouloir appâter les élus et une partie de la population avec, en définitive, l'argent prélevé sur les Français, ce qui revient à une forme d'impôt qui ne dit pas son nom. Aucun financement public ne doit être apporté à des opérateurs privés
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Publié le 17/12/2022 - 11h16
ben640
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F - La participation des collectivités locales ou des citoyens à la gouvernance du projet
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G - La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets
Pour que de telles projets soient réussis, il convient de les coconstruire tout au long du processus.
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Publié le 16/12/2022 - 23h35
J. Guerry
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F - La participation des collectivités locales ou des citoyens à la gouvernance du projet
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G - La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets
Les différents impacts d'un projet éolien sont pris en compte dans les études préalables et doivent satisfaire les réglementations en vigueur. La priorité est donc d'assurer une grande concertation dès le démarrage des projets pour obtenir une bonne acceptabilité. Par expérience, celle-ci est accrue lorsque les collectivités locales et les citoyens peuvent participer financièrement aux projets pour bénéficier d'une partie des retombés économiques.
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Publié le 16/12/2022 - 21h37
philippe.bernard86290@orange.fr
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A - Sa visibilité et son impact paysager
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B- Son impact sur la biodiversité
Préservation du climat et préservation de la biodiversité sont liés. Proscrire l eolien dans les forêts, les zones humides, les sites Natura 2000 et leurs zones tampons, les parcs nationaux, les parcs naturels régionaux et les zones migratoires Privilégiez les zones d agriculture intensive faiblement peuplées et à moindre enjeux de biodiversité La richesse des paysages Français sont un atout connu dans le monde Il est essentiel de les préserver. Respect de la volonté des élus et des citoyens. Respect du dialogue et évolution d un projet en fonction des observations des élus et des citoyens. Toujours privilégier les zones de moindres impacts
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