Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

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Publié le 16/01/2023 - 13h56
Gmon
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Au regard des enjeux environnementaux, qui sont intégrés au sein de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l'Energie) 2019-2028, l'atteinte des objectifs de la PPE s'appuie prioritairement sur l'optimisation des aménagements existants et la création de stations de pompage.
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Publié le 16/01/2023 - 13h51
Patrick GRIVEAU
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Bonjour, Les petits ruisseaux font les grandes rivières et de même, la multiplication des petites unités hydroélectriques peut remplacer une plus grosse installation, qui fonctionne parfois avec de l'énergie fossile. N'oublions pas que pendant des siècles, l'énergie mécanique était produite par, des hommes, des animaux et des moulins, et ces derniers ont été essentiels dans le développement préindustriel de la France. Quant à l'impact sur les poissons, qui inquiète (à tort) certains, les rivières abritaient une faune très riche jusque dans les années 1970, et les moulins à eau existaient déjà depuis plus de 500 ans pour la plupart, cqfd. Pour ceux qui souhaiteraient engager un débat contradictoire (mais courtois) sur le sujet, mon adresse mail est : griveau.patrick@gmail.com Cordialement Patrick Griveau
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Publié le 16/01/2023 - 13h50
Fanf
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Concernant l'hydraulique qui a un moindre impact sur l'environement c'est complétement faux. tout est relatif par rapport à l'impact que l'on veut bien chercher... perturbation morphologique des cours d'eau, poisson stressé et non reproductif, absence de développement des poissons, débit l'hiver encore plus réduit lors de l'étiage....et on compense par de l'argent aux société de péche pour se donner bonne conscience . stop, plus d'alevinage en hélico, laissé vivre les cours d'eaux et tous le milieux qui les composent
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Publié le 16/01/2023 - 13h39
benjac
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
La France est déjà bien équipée, il faut garantir la sécurité sur ces installations. Multiplier les petites installation hydro a un énorme impact sur la biodiversité comparativement à l'éolien
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Publié le 16/01/2023 - 13h34
phcoudor
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Le développement de l'hydroélectricité par la construction de nouveaux ouvrages est aujourd'hui incompatible avec la préservation des milieux aquatiques. Les cours d'eau du département de la Savoie, et plus généralement du bassin Rhône-Méditerranée sont déjà fortement équipés, et l'ensemble des sites présentant un intérêt énergétique important sont d'ores et déjà exploités. Le rapport sur l'état des eaux adopté par le Comité de Bassin RMC du 6 décembre 2019 indique que les trois premières pressions en termes de masses d'eau impactées, entrainant un risque de non atteinte du bon état pour les cours d'eau du bassin en 2027, sont des pressions qu'exerce l'usage hydroélectrique. - Perturbations hydro-morphologiques pour 53% des cours d'eau, - Ruptures de continuité pour 39% des cours d'eau - Altérations hydrologiques (impact sur les débits, éclusées hydroélectriques, ...) pour 31 % des cours d'eau. Ainsi, tout nouvel ouvrage hydroélectrique ne pourra être construit que sur des zones particulièrement sensibles d'un point de vue écologique, notamment (mais pas exclusivement) pour ce qui concerne les réservoirs biologiques. Ces nouveaux aménagements, auraient des impacts résiduels majeurs sur les milieux aquatiques et les écosystèmes qu'ils abritent. Ces impacts sont incompatibles avec les enjeux et objectifs de bon état et de non-dégradation, en particulier sur notre bassin. Le rapport environnemental du SDAGE 2022-2027 aborde cette question de manière objective et rappelle les principaux enjeux à la fois hydroélectriques et écologiques et précise notamment : "Au regard de ces enjeux environnementaux, qui sont intégrés au sein de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l'Energie) 2019-2028, l'atteinte des objectifs de la PPE s'appuie prioritairement sur l'optimisation des aménagements existants et la création de stations de pompage." Il apparait donc nécessaire d'envisager exclusivement l'usage hydroélectrique dans une démarche d'optimisation de l'existant qui, sous réserve de non-dégradation, est la seule à même de faire émerger des projets « gagnant-gagnant » à la fois d'un point de vue énergétique et d'un point de vue écologique.
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Publié le 16/01/2023 - 13h31
Jnicolas
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Le développement de l'hydroélectricité par la construction de nouveaux ouvrages est aujourd'hui incompatible avec la préservation des milieux aquatiques. Les cours d'eau du département de la Savoie, et plus généralement du bassin Rhône-Méditerranée sont déjà fortement équipés, et l'ensemble des sites présentant un intérêt énergétique important sont d'ores et déjà exploités. Le rapport sur l'état des eaux adopté par le Comité de Bassin RMC du 6 décembre 2019 indique que les trois premières pressions en termes de masses d'eau impactées, entrainant un risque de non atteinte du bon état pour les cours d'eau du bassin en 2027, sont des pressions qu'exerce l'usage hydroélectrique. - Perturbations hydro-morphologiques pour 53% des cours d'eau, - Ruptures de continuité pour 39% des cours d'eau - Altérations hydrologiques (impact sur les débits, éclusées hydroélectriques, ...) pour 31 % des cours d'eau. Ainsi, tout nouvel ouvrage hydroélectrique ne pourra être construit que sur des zones particulièrement sensibles d'un point de vue écologique, notamment (mais pas exclusivement) pour ce qui concerne les réservoirs biologiques. Ces nouveaux aménagements, auraient des impacts résiduels majeurs sur les milieux aquatiques et les écosystèmes qu'ils abritent. Ces impacts sont incompatibles avec les enjeux et objectifs de bon état et de non-dégradation, en particulier sur notre bassin. Le rapport environnemental du SDAGE 2022-2027 aborde cette question de manière objective et rappelle les principaux enjeux à la fois hydroélectriques et écologiques et précise notamment : "Au regard de ces enjeux environnementaux, qui sont intégrés au sein de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l'Energie) 2019-2028, l'atteinte des objectifs de la PPE s'appuie prioritairement sur l'optimisation des aménagements existants et la création de stations de pompage." Il apparait donc nécessaire d'envisager exclusivement l'usage hydroélectrique dans une démarche d'optimisation de l'existant qui, sous réserve de non-dégradation, est la seule à même de faire émerger des projets « gagnant-gagnant » à la fois d'un point de vue énergétique et d'un point de vue écologique
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Publié le 16/01/2023 - 13h26
CArago
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Il reste encore des potentiels hydroélectriques à développer : seuils existants, canaux d'irrigation, moulins, barrages construits pour d'autres usages, nouveaux sites... Il faut développer l'hydroélectricité. C'est une énergie de proximité, très bas carbone, sans déchet, rentable... C'est l'énergie de nos territoires, de nos villes et de nos villages. C'est une énergie capitale.
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Publié le 16/01/2023 - 13h22
fcavaille
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Le développement de l'hydroélectricité par la construction de nouveaux ouvrages est aujourd'hui incompatible avec la préservation des milieux aquatiques. Les cours d'eau du département de la Savoie, et plus généralement du bassin Rhône-Méditerranée sont déjà fortement équipés, et l'ensemble des sites présentant un intérêt énergétique important sont d'ores et déjà exploités. Le rapport sur l'état des eaux adopté par le Comité de Bassin RMC du 6 décembre 2019 indique que les trois premières pressions en termes de masses d'eau impactées, entrainant un risque de non atteinte du bon état pour les cours d'eau du bassin en 2027, sont des pressions qu'exerce l'usage hydroélectrique. - Perturbations hydro-morphologiques pour 53% des cours d'eau, - Ruptures de continuité pour 39% des cours d'eau - Altérations hydrologiques (impact sur les débits, éclusées hydroélectriques, ...) pour 31 % des cours d'eau. Ainsi, tout nouvel ouvrage hydroélectrique ne pourra être construit que sur des zones particulièrement sensibles d'un point de vue écologique, notamment (mais pas exclusivement) pour ce qui concerne les réservoirs biologiques. Ces nouveaux aménagements, auraient des impacts résiduels majeurs sur les milieux aquatiques et les écosystèmes qu'ils abritent. Ces impacts sont incompatibles avec les enjeux et objectifs de bon état et de non-dégradation, en particulier sur notre bassin. Le rapport environnemental du SDAGE 2022-2027 aborde cette question de manière objective et rappelle les principaux enjeux à la fois hydroélectriques et écologiques et précise notamment : "Au regard de ces enjeux environnementaux, qui sont intégrés au sein de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l'Energie) 2019-2028, l'atteinte des objectifs de la PPE s'appuie prioritairement sur l'optimisation des aménagements existants et la création de stations de pompage." Il apparait donc nécessaire d'envisager exclusivement l'usage hydroélectrique dans une démarche d'optimisation de l'existant qui, sous réserve de non-dégradation, est la seule à même de faire émerger des projets « gagnant-gagnant » à la fois d'un point de vue énergétique et d'un point de vue écologique.
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Publié le 16/01/2023 - 13h20
JPR1742
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Le développement de l'hydroélectricité par la construction de nouveaux ouvrages est aujourd'hui incompatible avec la préservation des milieux aquatiques. Les cours d'eau du département de la Savoie, et plus généralement du bassin Rhône-Méditerranée sont déjà fortement équipés, et l'ensemble des sites présentant un intérêt énergétique important sont d'ores et déjà exploités. Le rapport sur l'état des eaux adopté par le Comité de Bassin RMC du 6 décembre 2019 indique que les trois premières pressions en termes de masses d'eau impactées, entrainant un risque de non atteinte du bon état pour les cours d'eau du bassin en 2027, sont des pressions qu'exerce l'usage hydroélectrique. - Perturbations hydro-morphologiques pour 53% des cours d'eau, - Ruptures de continuité pour 39% des cours d'eau - Altérations hydrologiques (impact sur les débits, éclusées hydroélectriques, ...) pour 31 % des cours d'eau. Ainsi, tout nouvel ouvrage hydroélectrique ne pourra être construit que sur des zones particulièrement sensibles d'un point de vue écologique, notamment (mais pas exclusivement) pour ce qui concerne les réservoirs biologiques. Ces nouveaux aménagements, auraient des impacts résiduels majeurs sur les milieux aquatiques et les écosystèmes qu'ils abritent. Ces impacts sont incompatibles avec les enjeux et objectifs de bon état et de non-dégradation, en particulier sur notre bassin. Le rapport environnemental du SDAGE 2022-2027 aborde cette question de manière objective et rappelle les principaux enjeux à la fois hydroélectriques et écologiques et précise notamment : "Au regard de ces enjeux environnementaux, qui sont intégrés au sein de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l'Energie) 2019-2028, l'atteinte des objectifs de la PPE s'appuie prioritairement sur l'optimisation des aménagements existants et la création de stations de pompage." Il apparait donc nécessaire d'envisager exclusivement l'usage hydroélectrique dans une démarche d'optimisation de l'existant qui, sous réserve de non-dégradation, est la seule à même de faire émerger des projets « gagnant-gagnant » à la fois d'un point de vue énergétique et d'un point de vue écologique.
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Publié le 16/01/2023 - 13h18
A. VIAIRON
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
La pertinence économique et environnementale doit nécessairement s'appliquer. Il faut par contre simplifier le développement de nouveaux projets et la modernisation de l'existant. Toutes les technologies "propres" sont nécessaires pour faire notre transition.
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