Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

-
Publié le 16/01/2023 - 11h02
groell@isl.fr
-
C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Cf. texte du CFBR du 15/01 19h45 que je soutiens.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 16/01/2023 - 10h47
MOULIN DE BACCHUS
-
C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Cela parait tellement évident, une multitude de petit propriétaire de Moulins à eau sont prêts a s'investir et comme on dit les petits ruisseaux font de grandes rivières, plus il y aura de projets, plus y aura de petits projets et plus la production sera importante, essentielle au vu des pb rencontrés ces derniers mois.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 16/01/2023 - 10h46
Arganeau
-
C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Pour que les ronds de cuir perchés dans leur grandes tours climatisées ne décident plus pour les riverains. La question est déjà biaisée, les projets "les plus coûteux", je suppose en terme de production par euro investis, ne seront naturellement lancés que s'ils apportent d'autres bénéfices environnementaux (limitation des assecs, bio-épuration des cours d'eau avant dilution), paysagers etc.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 16/01/2023 - 10h38
Dominique Q
-
C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Au travers des dernières COP nous avons tous compris que l'urgence était de limiter le réchauffement climatique. N'en déplaise aux détracteurs de l'hydroélectricité, elle reste la source d'énergie la plus propre et disponible sur une grande partie du territoire. Si convertir des moulins à eau en petites centrales de 10kW ne sert à rien, que dire du particulier qui met 3 panneaux solaires sur son toit... Nous ne pouvons plus faire l'économie d'une source d'énergie renouvelable aujourd'hui sous peine de voir disparaitre toutes les espèces que nous cherchons justement à protéger (une température trop élevée serait létale pour les salmonidés). Les moulins existent depuis des centaines d'années alors que les populations piscicoles ont commencé à décroitre depuis quelques dizaines d'années, tout comme le nombre de moulins d'ailleurs... Il n'est évidemment pas question de reconstruire de nouveaux seuils mais uniquement d'exploiter ceux qui existent sans l'aide de l'état et du contribuable puisque dans 90% des cas (sauf mairies), les propriétaires investissent seuls dans ces projets et dans le respect des prescriptions environnementales.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 16/01/2023 - 10h37
Jag
-
C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Du bon sens
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 16/01/2023 - 10h21
Dominique Bouillon
-
C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Tous les "petits moulins", existant parfois depuis des siècles, ont prouvé, sinon leur innocuité, leur parfaite intégration au système hydrologique et à la vie (sous toutes ses formes) de nos cours d'eau. Ils constituent par ailleurs des zones de stockage devenues naturelles qui soutiennent incontestablement l'étiage et participent à la survie de ces mêmes cours d'eau pendant les périodes d'extrême sécheresse et il serait donc stupide de ne pas profiter de cette ressource quasi-inoffensive pour améliorer le mix énergétique.
Partager la page
-
-
Publié le 16/01/2023 - 10h17
FDPPMA26
-
A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Nous relayons la position de notre Fédération Nationale, que nous partageons : L’hydroélectricité, énergie renouvelable, entraine des impacts très lourds pour les milieux aquatiques : blocage des poissons, perturbation plus ou moins importante de la continuité écologique et sédimentaire, augmentation de la température de l’eau, modification du régime hydrologique etc… Il est nécessaire de rappeler que l’hydroélectricité, au-delà d’être considérée comme une énergie renouvelable qui ne produit « soi-disant » pas de gaz à effets de serre (St-Louis et al. (2000) : "les réservoirs boréaux et tempérés émettraient environ 364 gCO2equ. m-2 an-1 .") reste impactante pour les rivières : - la création de seuils et de retenues provoquant une rupture de la continuité écologique et sédimentaire, un réchauffement de la température de l’eau, une accumulation des sédiments, - une concentration des substances polluantes dans la retenue, concentration dont les effets sont multipliés lors des chasses. - une réduction des débits sur les tronçons court-circuités provoquant une diminution des habitats par celle du débit, une altération de la qualité de l’eau (thermie, taux d’oxygène…) et par conséquent des modifications de la faune et de la flore. - des mortalités de poissons parfois très importantes lors du passage dans les turbines. - des impacts ponctuels et forts, lors des opérations de vidanges nécessaires à l’entretien et au fonctionnement de la centrale hydroélectrique. - le non-entretien des passes à poissons par l’exploitant. En conclusion, la position de la FNPF et de la FDPPMA26 est la suivante : Consciente que la production énergétique d’origine hydroélectrique représente 12,3% de la production d’électricité en France et qu’il s’agit d’une énergie renouvelable, nous nous positionnons comme étant favorable à l’optimisation de l’existant, sous réserve de non dégradation. Nous nous opposons à la création de nouveaux équipements et est hostile à la très petite hydroélectricité : peu productive, difficilement contrôlable, au service des intérêts privés et générant de forts impacts pour le cours d’eau au regard de la faible production électrique obtenue. Nous défendons très fermement : - La notion de continuité écologique, notion essentielle à la reconquête du bon état écologique. - La mise en œuvre du plan de restauration de la continuité écologique en particulier la gestion des 80 à 100 000 ouvrages de toute nature majoritairement sans utilité. - La mise en œuvre du plan de gestion des ouvrages prioritaires anguilles. - La mise en œuvre de la séquence "Eviter réduire compenser".
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 16/01/2023 - 10h03
VPO
-
C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Tout en gardant raison sur le sujet des coûts, toute quantité locale est bonne à développer, y compris la restauration d'ancien moulins qui permettent des appoints locaux et ainsi de concentrer l'électricité du réseau classique sur les points névralgiques.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 16/01/2023 - 09h52
laurent01
-
A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Vu le changement climatique, le nombre déjà très important d'ouvrages, les impacts sur la biodiversité, et le potentiel important d'économies d'énergies non rélisées, il ne me semble pas nécessaire de construire de nouveaux ouvrages très impactant pour les cours d'eau.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 16/01/2023 - 09h46
Aliyacks
-
A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Il faut même réduire l'existant mais ce choix n'était pas proposé... L'hydroélectricité, comme toutes les énergies, à un impact sur l'environnement. Au vu des impacts sur les milieux aquatiques (perturbation des habitats et colmatage important au niveau des retenues, ralentissement de l'eau, obstacle à l'écoulement...) et du bénéfice obtenu, le rapport n'est pas terrible. Les micro-centrales ont déjà du mal à être rentable (c'est possible mais après un très long retour sur investissement), alors sachant que le débit des rivières risque de diminuer avec le réchauffement climatique (dont nous commençons déjà à sentir ces effets), elles ne seront plus viables. Enfin, même si l'impact des micro-centrales est plus faible que les grands barrages, il ne faut surtout pas oublier l'effet cumulation. Exemple : 1000 saumons doivent franchir 10 ouvrages pour atteindre les frayères, à chaque ouvrage, 90% des saumons arrivent à franchir chaque obstacle, il ne reste plus grand chose à l'arrivée => cela ne prend pas en compte les blessures, les retards, les frayères colmatées ou encore l'eau plus chaude dans les retenues... En conclusion, l'hydroélectricité n'est pas une bonne solution.
Partager la page
Soutiens
-
Ajouter ma contribution
La participation est terminée