Energie
Faire une proposition sur un thème en débat
4.3 - Quelle proposition souhaitez-vous faire sur le thème "Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?"

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Débattre
Poujol
02/01/2023 - 21h48
Pour changer de modèle, il est essentiel de prendre le temps, de former, d'informer. Cette concertation par exemple ne va être traitée que par certaines personnes qui prennent le temps, qui savent décoder, qui ont certaines informations. Elargir au plus grand nombre, en donnant les moyens à des associations d'aller à la rencontre des citoyens, pour travailler sur ces propositions, nécessite de larges moyens (et non quelques subsides.), pour contribuer à une véritable éducation qui élève.
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Effort de guerre
Audrey Laurent
02/01/2023 - 14h36
On a vu avec le COVID que l'état à tous les leviers qu'il faut mais que sont manque de courage politique le laisse dans l'inaction. Que l'état prenne son rôle de planificateur et flèche les investissement et les innovations vers la sobriété, les solutions durables, le locale, la rénovation et le développement des énergies renouvelable. Qu'il mette des bâtons dans les roues de tout projet climaticide ou entreprise poussant à la surconsommation et au développement de produits inutiles, jetables, irréparable et non recyclé.
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Planifier, mettre en œuvre et financer la transition énergétique
nicolas.artemon
02/01/2023 - 13h03
- planification avec un réel débat démocratique, pour que les décisions ne soient pas confisquées par le politique ou les grands corps - mettre en oeuvre avec un pilotage collégial de citoyens et d'experts - financer en redistribuant la richesse accumulée par la rente, la finance et le patrimoine et qui sont en grande partie responsables de l'urgence de la situation actuelle
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Les moyens de sortie des énergies fossiles
dominique.vignon@academie-technologies.fr
01/01/2023 - 16h07
Comment planifier la fin des énergies fossiles Sortir des énergies fossiles nécessite de promouvoir l’électrification de nombreuses activités et de modifier profondément l’infrastructure énergétique française : la production, les réseaux de transport, les terminaux d’utilisation sont à remplacer, renforcer ou renouveler. Ce n’est pas une simple transition, mais une révolution, qui sera coûteuse, d’autant que cette sortie des énergies fossiles détruira des emplois si elle est conduite en s’affranchissant des considérations techniques et économiques. Elle peut au contraire en créer si la France veut se situer au cœur de l’Europe de l’électricité. La transition énergétique présente un paradoxe : les consommations d’énergie primaires fossiles doivent baisser ; mais les énergies primaires décarbonées doivent croitre fortement. Le potentiel des biocarburants est plus limité que les hypothèses SNBC (cf. récente étude de France Stratégie) et les biocarburants seront réservés à des usages pour lesquels ils ne sont pas substituables (aviation…). L’électricité décarbonée doit donc prendre une place prépondérante parmi les énergies primaires de demain (les deux tiers alors qu’elle n’en représente qu’un quart aujourd’hui). Le marché potentiel d’électricité décarbonée, exexportations comprises, est supérieur d’au moins 70 % au marché actuel. De surcroît, une stratégie de surinvestissement en électricité pilotable est une stratégie « no regret », car des excédents, s’il y en avait, trouveraient facilement une demande dans les pays voisins : ils déclarent dès aujourd’hui se placer en importateurs nets à moyen terme. En outre, un marché considérable de carburants de synthèse, en particulier pour l’aviation, est devant nous : il nécessite beaucoup d’électricité. Un mix 100 % renouvelable pour les quantités visées, outre les défis techniques à résoudre, serait très couteux et finalement irréaliste. Il faudrait lui associer un système de stockage-déstockage pour pallier l’intermittence des périodes ni ensoleillées ni venteuses. Ce système aurait nécessairement une forte capacité (des dizaines de GW), mais un faible facteur de charge (un peu plus de 10 %). De multiples techniques d’ores et déjà disponibles sont à mobiliser pour réussir la transition énergétique. Il y a un large consensus sur la nécessité de promouvoir les pompes à chaleur, utiliser plus la géothermie de surface, améliorer l’isolation deslogements, électrifier les mobilités. Deux leviers particuliers sont aussi essentiels, et apportent de façon certaine un bénéfice : 1. Le captage et le stockage du CO2 (CCS). 2. La réalisation en série de centrales nucléaires.
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Remettre les moyens de production d'électricité pilotables non émettrices de CO2 à un niveau suffisant et réformer le marché de l'électricité
Yves B
01/01/2023 - 14h35
Dans la perspective d'une forte croissance des besoins en électricité (voitures électriques, digitalisation de l'économie, abandon des énergies fossiles), il faut être en mesure de produre de l'électricité quand on en a besoin. A part l'hydraulique, les renouvelables ne sont pas pilotables et le fait qu'on leur donne la priorité sur le marché perturbe massivement ce dernier. Il faut revoir ces mécanismes, privilégier le nucléaire qui doit être qualifié de "vert" davantage que le gaz : le nucléaire n'émet pas de CO2, lui!
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Mixer réseau routier et réseau énergétique
D-un_papillon_a_une_etoile
01/01/2023 - 00h25
Distinguer 2 types de réseaux routiers : - R1 : milieu urbain + RD + RN + autoroutes ; - R2 : reste du réseau. Construire un réseau routier R1 qui constitue en même temps un réseau énergétique : - quand le véhicule arrive sur ce réseau R1, il se connecte au réseau énergétique et capte sur ce réseau l'énergie dont il a besoin pour se déplacer et recharger la batterie ; - en dehors de ce réseau (sur R2), le véhicule utilise l'énergie de la batterie pour se déplacer.
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Outil de mesure de consommation (bâtiments) par rapport aux variations climatiques
D-un_papillon_a_une_etoile
01/01/2023 - 00h18
Construire des bâtiments témoins = référence mesurant par des capteurs la quantité d'énergie de référence en chauffage à dépenser par an => permettrait de définir des éléments de comparaison entre les années (plus ou moins chaudes ou froides)
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Une vraie Planification des EnR électriques localement sur les territoires
davidbilly1974@gmail.com
31/12/2022 - 23h20
Il s'agit d'avoir une vraie planification locale des énergies renouvelables électriques. Et non pas une stratégie basée uniquement sur des objectifs de bonne volonté et de projets de sociétés souvent d'origine extérieures au territoire ou qui sont là pour faire du business. En effet aujourd'hui les projets ne sont pas planifiés, il est donc difficile d'appeler cela 'une planification' énergétique. Il y a une règle des raccordements premier arrivé / premier servi (il doit être proposé un raccordement à un projet). Mais ceci pose plusieurs problèmes par exemple : les projets ne sont pas forcément souhaités par les habitants et les élus locaux, des projets moins impactant (par exemple un parc photovoltaïque en terrain dégradé) peuvent se voir compromis parce qu'un autre parc est passé devant et il est obligé de se raccorder à un poste source plus loin (et donc plus couteux). La règle n'optimise pas les couts ni l'impact environnemental mais doit proposer une solution de raccordement, ainsi pour ne pas attendre (un parc installé peut se revendre pour un développeur, ainsi le temps c'est de l'argent) se sont potentiellement des km de câbles supplémentaires qui peuvent être enterrés, soit un gaspillage de matière première (et aussi un risque de propagation de l'ambroisie dans certains secteurs). De plus il n'est pas possible de raccorder plus de parcs éoliens ou photovoltaïques que ne peuvent accueillir les postes sources. Ainsi ma proposition est que les élus locaux, en animant une concertation locale puissent faire des propositions pour "remplir" les postes sources (en tenant compte des SRADDET et S3REnR les schémas régionaux de raccordement ) de façon la plus proche possible des souhaits des territoires, ils pourront ainsi arbitrer entre photovoltaïques et éolien localement, aussi ils pourront anticiper le développement du photovoltaïque en toiture (en préservant par exemple des capacités sur x années afin de garder une évacuation de l'énergie produite si le territoire ne peut. l'autoconsommer pour un territoire rural). Ceci permettrait aussi de mieux équilibrer localement éolien et photovoltaïque localement (production plus forte du solaire en été et plus forte de l'éolien en hiver). Désormais les postes sources sont créés pour évacuer l'énergie électrique EnR, il s'agit aussi de redonner la main aux élus locaux sur la question de l'aménagement du territoire, aujourd'hui le seul moyen est de donner des avis mais qui sont peu argumentés faute d'ingénierie locale suffisante. Enfin, les réseaux appartiennent aux collectivités par l'intermédiaire des syndicats d'énergie mais elles n'ont pas la main sur quels projets se raccordent sur les réseaux, il s'agit donc de les aider à reprendre la main sur ces derniers. Bien entendu, cela est possible si elles jouent le jeu du raccordement des EnR, mais le principe est de faire es propositions pour "remplir' les postes sources à des horizons des SRADDET et de 2050 (avec des intermédiaires). Il peut aussi y avoir dans la boucle des associations environnementales (pas anti EnR), des sociétés locales citoyennes de production d'EnR, le syndicat d'énergie du territoire, la DDT, la chambre d'agriculture... (et l'armée ou la SNCF pour les territoires concernées par de gros propriétaires fonciers)
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Multiplier le CPF par 2 ou plus pour les formations liées à la transition environnementale, rénovation énergétique voire accorder des CPF gratuits
Dimitri Carbonnelle
31/12/2022 - 14h27
Multiplier le CPF par 2 ou plus pour les formations liées à la transition environnementale voire accorder des CPF gratuits Il y a un manque majeur de compétences et de personnes à même de pouvoir réaliser les travaux de rénovations énergétiques, de diagnostic énergétique et de réparation d’équipements électriques. Il faut donc favoriser au maximum la formation de ces personnes à ces métiers. L'un des outils pourrait être le CPF en multipliant les crédits CPF pour ce type de formation voire en attribuer gratuitement pour des personnes ayant des difficultés à trouver des emplois ou les chômeurs longue durée. Il faudrait aussi largement diffuser ces dispositifs auprès de Pôle Emploi sur le plan territorial pour qu'elles soient facilement accessibles aux personnes concernées.
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Planifier, mettre en oeuvre, et financer la transition énergétique.
Claude Reverchon
31/12/2022 - 00h27
Il faut d’urgence réinterroger le modèle de marché et remettre le souci du bien commun au cœur de l’énergie, en renouant avec des logiques de planification, en sécurisant à l’échelle européenne les approvisionnements, en revenant aux fondamentaux de la coopération et de la solidarité pour faire front à la logique de marché et de libre concurrence, et en développant des alliance industrielles européennes pour fortifier l’UE dans la concurrence mondiale et sans idéologie sur les solutions bas carbone à appliquer mais en visant à propulser les entreprises françaises et européennes à l’avant-garde de la transition énergétique pour des réussite industrielle mais aussi sociale. Il faut tout autant miser sur des emplois durables et une responsabilité sociale des entreprises, ce qui impose de : * faire des emplois le moteur social de la transition énergétique, de la résilience du système énergétique et de la structuration des filières industrielles françaises, * développer un dialogue social de qualité pour une transition juste en repensant et adaptant les formations et les dispositifs de reconversions pour répondre aux nouveaux besoins de qualification, * et engager l’État sur les enjeux sociaux liés à la transition énergétique, et en particulier ceux des emplois, en veillant à une programmation pluriannuelle des emplois et des compétences, comme à un équilibre entre les territoires ce qui impose une approche transverse intersectorielle et donc interministérielle qui pourrait se construire sous la forme d’un ministère de l’énergie capable de fédérer les politiques (climat, industrielle, recherche et innovation) avec les besoins futurs de compétences en qualité et en nombre. Il faut enfin s’engager sur la voie d’une responsabilité sociétale, ne serait-ce que parce que le secteur énergétique porte les enjeux sociétaux et sociaux et doit à cet effet être moteur dans le développement d’une économie plus responsable, avec une plus forte représentation des salariés, un dialogue renforcé avec les parties prenantes et des politiques de sous traitance plus responsables. Cette responsabilité doit aussi s’accompagner d’un meilleur partage de la valeur ajoutée et d’un modèle de gouvernance de l’entreprise plus adapté aux enjeux et priorités de la transition énergétique au service de l’intérêt collectif.
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